Демирджибашьян Егиа

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Демирджибашьян Егиа
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Дата рождения: 8.05.1851
Место рождения: Константинополе, Турция
Дата смерти: 1908
Краткая информация:
Поэт

Биография

Родился 8 мая 1851 в Константинополе

В 1870 получает диплом и переезжает из Константинополя в Марсель. занимается литературой, выпускает газету "Литературный и финансовый монитор Марселя". Двумя годами позже возвращается в Константинополь

В 1890 его мать, как и остальные его родственники, умирает от туберкулеза

В 1897 на несколько месяцев уезжает в Европу; по возвращению работает в газетах "Byzance" и "Massis"

В 1901 у него найдены симптомы шизофрении. Он направлен в госпиталь "Sourp Perguitch", но скоро сбегает оттуда

В 1904 его госпитализируют повторно, но, как и в первый раз, он не остается там надолго и сбегает

В 1908 он был найден повешенным

Большая часть сочинений Йегии Демирджибашьяна, проза и поэзия, находится в газетах. Проза - это по большей части статьи и критические очерки. Самыми лучшими его произведениями являются, безусловно, стихотворения, которые не были изданы. Особенно он известен созданием словарей (1894 и 1896), которые были впоследствии переизданы и издаются по сей день.

Сочинения

  • "Словарь философских терминов" (1879)
  • "Карманный армяно-французский словарь" (Переиздание), изд-во G. Doniguian et Fils, 1982
  • "Армяно-французский словарь" (переиздание), изд-во G. Doniguian et Fils, 1993

Достижения

Изображения

Библиография

DEMIRDJIBACHIAN Yeghia

Демирджибашьян Егиа



Yeghia DEMIRDJIBACHIAN ( 1851 - 1908 )


N? le 8 mai 1851 ? Constantinople, dans le quartier arm?nien Haskiough, Son p?re ?tait artisan et sa m?re ?tait la fille d'un "kahana" (pr?tre mari?). Il commence sa scolarit? ? l'?cole Nercessian du quartier, puis ? l'?cole Noubar-Chahnazarian. Son passage dans cet ?tablissement ne lui fut pas b?n?fique. Il parach?ve sa formation par la lecture de romans et d'ouvrages philosophiques ; en particulier, il lira la Bible et tous les grand auteurs grecs anciens, anglais, allemands, fran?ais, italiens, polonais. D?j?, sur les bancs, il manifeste son extravagance.

En 1870, Demirdjibachian obtient son dipl?me et s'engage comme secr?taire dans l'Administration ottomane, mais pour lui ce fut une perte de temps. Il d?sirait se consacrer ? la litt?rature et pour cela voulut se rendre ? l'?tranger pour entreprendre des ?tudes sup?rieures. Ce d?sir se r?alisa lorsque les m?decins lui conseill?rent de quitter Constantinople, en raison d'une mauvaise sant? et suite ? une tentative de suicide. Il choisit Marseille, o? au lieu de se reposer ou de faire des ?tudes, il s'adonna ? la litt?rature. Pour faire conna?tre les Arm?niens ? l'Europe, il sort la revue "Le Moniteur litt?raire et financier de Marseille".

Deux ans apr?s, il rentre ? Constantinople. Il retrouve son camarade de classe, Minas Tch?rz, qui propose, contre l'avis g?n?ral, de reformer la grammaire de l'arm?nien. Demirdjibachian le soutient et il devient "persona non grata" pour la presse de la capitale. Il arrive quand m?me ? faire para?tre dans "Massis", sous le pseudonyme de Krasser Adom, des critiques litt?raires qui seront tr?s appr?ci?es. Il est aussit?t sollicit? de partout ; il devient ?ditorialiste, r?dacteur en chef de plusieurs publications : "Kragan yev Imasdagan charjoum" (Mouvement litt?raire et philosophique), "Yergrakount" (Globe), "Dendess" (Planton d'?cole).

En 1889 commencent ses mauvais jours : isolement, m?lancolie, pers?cution, fuite des hommes. En 1890, sa m?re, comme auparavant son p?re et son petit fr?re, d?c?de de tuberculose. Se sentant pourchass?, tous les jours il changeait de maison. Un soir, en cherchant ? se loger, il est pris de piti? par une infirmi?re hongroise, veuve, Hell?ne Nisen qui sera son "ange gardien". Sur un coup de t?te, en 1897, il abandonne tout et se rend pour quelques mois en Europe (Gen?ve, Vienne, Budapest). ? son retour, il loge chez Hell?ne Nisen et collabore aux journaux "Byzance", "Massis". En 1901, il pr?sente des sympt?mes de schizophr?nie ; il est intern? ? l'H?pital "Sourp Perguitch", mais bient?t, s'enfuit. Il est hant? par l'id?e d'?tre pourchass?, il voit des fant?mes autour de lui. En 1904, il est hospitalis? de nouveau, mais encore une fois, il n'y reste pas longtemps et se r?fugie chez la Hongroise qui restait la seule ? le comprendre et ? le soigner. Il passe ses derni?res ann?es dans l'isolement, l'abandon, il se sent ennuyeux, un fardeau insupportable, sa vie ?tant sans aspirations. Et un jour, en 1908, on le trouve pendu.

La grande partie des ?crits de Yeghia Demirdjibachian, prose et po?sie, est ?parpill?e dans les journaux. Les textes en prose sont des ?ditoriaux et critiques litt?raires, dont les meilleurs ont un caract?re impressionniste, ainsi que quelques nouvelles. Ses plus belles pages sont sans conteste ses po?sies qui n'ont pas ?t? ?dit?es. Il est surtout connu pour ses dictionnaires (1894 et 1896) qui sont r??dit?s et consult?s jusqu'? pr?sent. Il a ?galement ?crit un "Dictionnaire philosophique" (1879).

Philippe Pilibossian

 Dictionnaire de poche arm?nien-fran?ais (R??dition) 
 Ed. G. Doniguian et Fils, 1982  
 Dictionnaire fran?ais-arm?nien (R??dition)  
 Ed. G. Doniguian et Fils, 1993


http://www.acam-france.org/

Перевод с фрацузского

Йегиа Демирджибашьян (1851-1908)

  • "Словарь философских терминов" (1879)
  • "Карманный армяно-французский словарь" (Переиздание), изд-во G. Doniguian et Fils, 1982
  • "Армяно-французский словарь" (переиздание), изд-во G. Doniguian et Fils, 1993