Ошакан Акоп

Материал из Энциклопедия фонда «Хайазг»
Версия от 03:00, 15 января 2001; (обсуждение)
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OCHAGAN Hagop

Очаган Акоп



Hagop OCHAGAN ( 1883 - 1948 )


N? au village de Seuleuze, r?gion de Brousse, en 1883, Ochagan perd son p?re alors qu'il a 5 ans ? peine. Son enfance se passe entre son village et la ville de Brousse, o? sa m?re travaille dans une fabrique de filature. C'est une p?riode difficile, qui va marquer ? la fois sa vie et sa litt?rature.

Apr?s avoir re?u une instruction primaire plus ou moins r?guli?re, il se rend au s?minaire d'Armache en 1899. Il y reste un an mais il sait d?j? que sa vocation est d'?tre ?crivain. Quand on lui demande ce qu'il est venu faire au s?minaire, il r?pond, s?r de lui : "?crire l'histoire de la litt?rature arm?nienne". Il r?alisera ce projet en r?digeant plus tard les dix gros volumes de son " Panorama de la Litt?rature arm?nienne occidentale ".

Lecteur avide, Ochagan se familiarise non seulement avec la litt?rature arm?nienne, mais aussi avec les litt?ratures occidentales et, en particulier, les ?uvres des r?alistes fran?ais et russes. Il admire surtout Balzac et Dosto?evski qu'il reconna?t comme ses ma?tres.

Jusqu'en 1908, Ochagan reste en province. Il enseigne dans des ?coles de villages ou de villes secondaires, fait parfois office d'?crivain public et continue de se cultiver par la lecture. Quand, apr?s la proclamation de la Constitution ottomane, il s'installe ? Constantinople, il a pratiquement termin? son auto-?ducation. Il a aussi trac? le plan qu'il veut r?aliser dans sa vie. Il sait que sa vocation d'?crivain peut seule justifier son existence, lui donner un sens. Il l'accepte comme un destin glorieux et maudit ? la fois et se consacre enti?rement ? sa r?alisation. Comme il l'a lui-m?me d?cid?, il s'attelle ? la r?daction de ses romans apr?s la quarantaine seulement et ?crit, jusqu'? sa mort, une s?rie de romans et de grandes nouvelles dont les plus importants sont: " Le Pot trou? " et " Les Demeurants ".

Plus rien ne compte pour lui que la litt?rature.

Ochagan participe ? l'intense vie litt?raire de la capitale ottomane jusqu'en 1915, ann?e o? il entre dans la clandestinit? pour ?chapper aux poursuites de l'administration turque. A la fin de la guerre, il se r?fugie quelque temps en Bulgarie, puis rentre ? Constantinople o?, avec Vahan T?k?yan, il essaie de r?activer la vie litt?raire. Apr?s l'occupation de la ville par les troupes k?malistes, il se rend de nouveau en Bulgarie. Il passera le dernier quart de si?cle de sa vie au Caire, ? Chypre, ? J?rusalem, en tant que professeur de lettres, et mourra en 1948, ? Alep, d'une crise cardiaque.

Ce quart de si?cle d?borde d'activit?s litt?raires. Hagop Ochagan produit fi?vreusement, accumule les ?uvres publi?es et les in?dits, tenant ? peine compte de l'avertissement des m?decins qui lui avaient interdit d'?crire plus d'une heure et demie par jour. C'est une v?ritable course contre la montre, surtout ? partir de 1937, ann?e de sa premi?re crise cardiaque.

Extrait de "Oeuvres vives de la litt?rature arm?nienne" de Krikor Chahinian ( cf. bibliographie ACAM ), avec l'autorisation de l'auteur.

A l'Ombre des C?dres

 Ed. Catholicossat arm?nien de Cilicie, 1983


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